Fluctuat nec mergitur

Comment trouver les mots justes…

J’aurais voulu que le dessin du 7 Janvier soit le seul dans son genre. Je voudrais ne plus avoir à dessiner parce que je suis malheureux et en colère… Parce que certains veulent décider à notre place de notre vie. Parce qu’on veut simplement nous interdire d’être libres et heureux.
Nous aurions pu être à cette terrasse, dans ce restaurant ou cette fosse de concert. J’imagine que ma vie ressemble sans doute à plusieurs de celles perdues ce 13 novembre. Tout ça nous touche parce que… je, nous sommes visés, directement.

Mais je n’ai pas peur. Je veux continuer de boire, de rire, d’écouter du rock, de dessiner, de dire ce que je veux quand j’en ai envie. Je veux vivre, et je continuerai de le faire.

Allez vous faire foutre, nous serons toujours debout.